À compter du 31 mars 2023, qu’il officie dans un service de prévention et de santé au travail (SPST) interentreprise ou autonome, l’infirmier de santé au travail devra disposer d’une formation spécifique en santé au travail, théorique et pratique. Les modalités sont précisées dans le décret du 27 décembre 2022. Composée d’un minimum de 240 heures d’enseignement théorique et d’un stage de 105 heures de pratique professionnelle en santé au travail, cette formation doit être assurée par un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel ou par un organisme de formation certifié. Elle doit permettre d’acquérir des connaissances sur le monde du travail et de l’entreprise ainsi que sur les risques et pathologies professionnels et les moyens de les prévenir. La manière de mener une action collective de prévention des risques professionnels et d’accompagner les employeurs et les entreprises est aussi au programme. Tout comme le suivi individuel de l’état de santé des salariés, la prévention de la désinsertion professionnelle et, enfin, le fonctionnement des équipes pluridisciplinaires des SPST et la collaboration avec les services de prévention des Carsat, l’OPPBTP et l’Anact. En fonction des formations déjà suivies ou de l’expérience professionnelle, l’infirmier pourra être dispensé d’effectuer tout ou partie de la formation.
