L'INRS met en garde contre l'usage d'eau ozonée pour le nettoyage des locaux de travail.
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© Patrick Delapierre pour l'INRS/2023
Eau ozonée
L'INRS met en garde
Pour le nettoyage des locaux de travail, voire la désinfection, certains fabricants proposent des équipements et dispositifs utilisant l’eau ozonée. Dans la majorité des cas, l’ozone est généré par un procédé susceptible de former des produits chimiques dont certains peuvent être dangereux pour la santé des travailleurs exposés. L’INRS met en garde les entreprises contre l’utilisation de tels équipements et dispositifs et leur recommande de privilégier les procédés physiques ou chimiques classiques, et de sélectionner les produits les moins dangereux et les techniques de nettoyage les moins exposantes. Pour le nettoyage des surfaces des locaux de type « tertiaire », l’INRS a rassemblé ses préconisations dans le guide Nettoyage des locaux de travail. Que faire ?
Violences sexuelles au travail
En parler peut tout changer
Injures, harcèlement, attouchements, agression, viol… Le travail est parfois le théâtre d’une violence inacceptable dont la base est le sexisme. De tels comportements, répréhensibles par la loi, peuvent impacter durablement le fonctionnement et l’image d’une entreprise. Encore faut-il savoir de quoi on parle. Et, pour les victimes ou les témoins d’agissements sexistes pouvoir identifier les interlocuteurs à solliciter. Afin de permettre à tous les acteurs du monde du travail de comprendre ce que sont les violences sexuelles et les comportements sexistes, l’INRS lance une offre complète de sensibilisation au sujet : « Stop ! harcèlement sexuel, agissements sexistes au travail. En parler peut tout changer ». Affiches, infographie, dépliant, dossier web, de nombreux outils sont mis à la disposition des entreprises pour informer salariés et dirigeants, victimes et témoins, sur une réalité susceptible d’avoir des conséquences graves sur la santé physique et mentale des personnes impliquées. Parce qu’il est urgent d’agir, il est urgent d’en parler.
Leptospirose
Nouvelle maladie à déclaration obligatoire
Le 24 août dernier, la leptospirose a rejoint la liste des maladies à déclaration obligatoire (MDO), portant ainsi à 38 le nombre de pathologies nécessitant un signalement aux autorités régionales de santé. Cette maladie bactérienne se transmet à l’être humain par contact avec de l’urine d’animaux infectés – essentiellement les rongeurs – ou de l’eau douce polluée par cette urine. Certains professionnels, comme les égoutiers, les éboueurs ou les agriculteurs, y sont ainsi particulièrement exposés. Cette inscription à la liste des MDO permettra de mieux connaître l’épidémiologie de cette zoonose et d’améliorer le suivi de la morbidité et de la mortalité, d’évaluer le poids de la maladie – qui pourrait être actuellement sous-estimé – et de mieux caractériser les populations à risque.
Document unique
L'ouverture du portail numérique reportée
C’était une nouveauté de la loi santé du 2 août 2021 : afin d’assurer une traçabilité collective des risques professionnels, chaque employeur doit désormais conserver les versions successives de son document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP), pendant au moins 40 ans à compter de son élaboration. Il était aussi prévu que le DUERP et ses différentes mises à jour soient déposés sur un portail numérique, doté d’une procédure d’authentification sécurisée. Une opération censée être réalisée à partir du 1er juillet 2023 pour les entreprises d’au moins 150 salariés. Le développement de la plateforme ayant pris du retard, pour l’heure, aucune date de lancement n’a été précisée. En attendant sa mise en service, les employeurs sont tenus d’avoir l’ensemble de ces documents à disposition, en version papier ou dématérialisée.
Management de la santé et sécurité au travail
Les étudiants sont mis à l'épreuve pour la première fois
Après une phase d’expérimentation l’an dernier, l’INRS lance officiellement la 1re édition de son nouveau concours : « Health at work challenge ». Destinée aux élèves de 2e cycle de l’enseignement supérieur, cette compétition a pour objectif de sensibiliser les participants au management de la santé et sécurité au travail. L’épreuve consiste en un travail collaboratif au cours duquel les équipes travailleront dans le même temps à la réalisation d’un projet de prévention des risques professionnels à partir d’une situation de travail donnée. À l’issue de cette session de qualification qui sera réalisée en ligne en janvier prochain, trois équipes seront sélectionnées pour la finale au cours de laquelle elles présenteront leur projet de façon plus approfondie à un jury d’experts de l’INRS.
Pour en savoir plus et pour s’inscrire, s’adresser à enseignement.sup@inrs.fr avant le 12 janvier 2024.