« La sédentarité augmente […] le risque de mortalité par maladies cardiovasculaires […], le risque de maladies cardiovasculaires [et] le risque de diabète de type 2 chez les adultes », rappelle Santé publique France (SPF). Rester trop longtemps assis à son bureau serait également associé à un risque accru de cancer de l’endomètre, du côlon et du poumon et peut augmenter l’anxiété, la dépression ainsi que les troubles musculosquelettiques. Pour identifier le meilleur moyen de prévenir ces risques, l’agence nationale de santé publique s’est penchée sur les résultats de 28 études scientifiques publiées entre 2012 et 2022.
Les interventions « environnementales » donnent les meilleurs résultats
L’analyse de ces travaux consacrés aux effets des actions de lutte contre la sédentarité au travail montre que les interventions dites « environnementales » donnent les meilleurs résultats. En effet, le mobilier actif – bureaux assis-debout, sur tapis roulant ou avec pédalage – réduirait davantage la sédentarité que les stratégies dites « motivationnelles » qui consistent en de l’information par affiches, flyers, messages sur ordinateurs, entretiens, etc. Quant à certaines mesures dites « organisationnelles » (soutien managérial, réunions debout, heures de pauses actives, etc.), elles n’auraient tout simplement pas « d’effet significatif ». En outre, « les études suggèrent que, globalement, les postes de travail debout n’altèrent pas les performances cognitives », affirme SPF, qui nuance selon le type de mobilier actif.
Enfin, le mobilier actif n’étant pas la solution la plus simple et la moins onéreuse à mettre en place, SPF estime qu’une bonne alternative réside dans les incitations numériques invitant les travailleurs à se lever par des sollicitations à l’écran, vibrations ou bips qui, au contraire de la simple fourniture d’information, font preuve d’efficacité sur la réduction du temps passé assis.