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Les actualités de mars

Chaque mois, la rédaction de Travail & Sécurité propose une sélection des actualités du monde de la santé et la sécurité au travail.

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La rédaction - 11/03/2024
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Vue d'un tatoueur en activité.

ANSES

Des domaines de vigilance accrus

Depuis le 1er janvier 2024, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a une nouvelle mission : elle est en charge de la vigilance et de l’expertise relatives aux produits cosmétiques et de tatouage. Des missions qui étaient auparavant du ressort de l’Agence nationale de la sécurité du médicament et des produits de santé. Dans ce cadre, l’agence gère notamment les deux dispositifs de cosmétovigilance et tatouvigilance, qui reposent sur la déclaration d’effets indésirables provoqués par l’utilisation de produits cosmétiques et de tatouages, tant pour les particuliers que pour les professionnels. Ces signalements peuvent être faits par des professionnels de santé, les fabricants et distributeurs, des particuliers mais aussi par d’autres professionnels tels que les coiffeurs, esthéticiens ou tatoueurs qui sont quotidiennement exposés à ces produits. L’évaluation des signalements peut conduire à déclencher une alerte et à prendre des mesures de prévention.

 

GUIDE

Travaux sur les réseaux télécoms

Chaque jour, des milliers de travaux ont lieu sur les réseaux de télécommunications. Or, ceux-ci sont souvent effectués à proximité de réseaux électriques basse et haute tensions, exposant les opérateurs à des risques, notamment d’électrocution. Pour aider les entreprises et les exploitants à travailler en sécurité, l’OPPBTP publie le guide Pose et dépose d’un poteau et autres opérations à proximité d’un réseau électrique aérien. Il rappelle les règles encadrant ce type d’intervention, les démarches à accomplir et les précautions à prendre et présente plusieurs cas pratiques illustrés.

 

Plus de 8 travailleurs sur 10, interrogés dans le cadre d’une enquête de la Fondation européenne pour l'amélioration des conditions de vie et de travail (Eurofound), sur le droit à la déconnexion, ont déclaré avoir reçu des communications liées au travail en dehors de leurs heures de travail contractuelles au cours d’une semaine de travail typique. La grande majorité (presque 90 %) a répondu à ces communications.

 

Vidéo 

Un nouveau Napo sonne l'alerte au feu 

Son éternelle casquette bleue vissée sur la tête, la mascotte européenne de la prévention, Napo, est de retour. Après « Trop chaud pour travailler » qui traitait des contraintes thermiques sur le lieu de travail, les nouvelles aventures du héros aux yeux globuleux mettent sous le feu des projecteurs les risques d’incendie et d’explosion en milieu professionnel. Ce film d’animation de neuf minutes, toujours sans parole, revient sur les éléments nécessaires pour qu’un feu démarre ou qu’une explosion se produise – la combinaison d’une substance inflammable (carburant), de l’air (oxygène) et une sourced’ignition (chaleur) –, les règles de base de la protection et les mesures de prévention, notamment organisationnelles, à mettre en oeuvre. Suivez Napo, son patron et ses collègues face à plusieurs scénarios. Opération de soudage, espace confiné, incendie de batterie… Sauront-ils réagir correctement ?

GUIDES

Des tutos pour TMS Pros

Depuis dix ans, l’Assurance maladie-risques professionnels accompagne les entreprises dans la prévention des troubles musculosquelettiques (TMS), via le programme TMS Pros. Pour les aider dans la mise en oeuvre de cette démarche de prévention, la Carsat Centre-Val-de-Loire et la Carsat Hauts-de-France ont créé une série de guides pratiques et pédagogiques, chacun dédié à l’une des quatre étapes du programme TMS Pros : En quoi suis-je concerné par les troubles musculosquelettiques (TMS) et le mal de dos ? Par quoi commencer ? Comment agir ? Quels résultats pour mon entreprise ? Les guides sont disponibles sur les sites internet des Carsat. Chaque guide comprend des instructions détaillées, des illustrations claires et des conseils d’experts pour aider à mettre en oeuvre les recommandations.

 

9 jeunes sortants de la voie professionnelle sur 10 sont exposés à au moins un risque physique ou chimique sur leur poste de travail, et 6 sur 10 à trois de ces risques ou plus. À l’arrivée sur leur poste de travail, 42 % n’ont pas de formation ou d’information sur la santé et la sécurité, et 36 % n’ont pas d’équipement individuel de protection mis à leur disposition par leur employeur. Cependant, plus le nombre de risques augmente, plus il y a de prévention et de formation. Pour les jeunes les plus exposés, la prévention et la formation sur les risques encourus sont davantage répandues dans l’industrie, que dans la santé et l’action sociale.

 

PODCAST

Les pros du risque

L’Assurance maladie-risques professionnels lance une série de podcasts intitulée « Les Pros du risque », à destination du grand public, des entrepreneurs et des professionnels de la prévention en entreprise. Chaque épisode, d’une douzaine de minutes, débute par un récit authentique de salarié et est suivi du décryptage d’un expert du réseau prévention, qui éclaire sur l’accompagnement possible. Parmi les histoires à découvrir, celle d’Amélia, salariée en tant qu’agent de propreté dans une usine d’étiquettes qui, à 45 ans, voit apparaître les premiers symptômes d’une allergie professionnelle, ou celle d’Hélène, aide médico-psychologique en Ehpad, que les mouvements répétitifs et les postures contraignantes quotidiens ont conduit à l’accident. Quatre épisodes sont actuellement disponibles gratuitement.

 

LOGISTIQUE

Surveillance excessive et sanction

La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a présenté les raisons pour lesquelles elle sanctionne Amazon France Logistique d’une amende de 32 millions d’euros. Elle estime que le système de suivi de l’activité et des performances des salariés mis en oeuvre dans cette entreprise était excessif. Il a été noté que des indicateurs mesurant les temps d’inactivité des scanners des salariés étaient mis en place et que ceux-ci permettaient une mesure excessive du travail des salariés qui devaient potentiellement « justifier de chaque pause ou interruption ». Partant du principe que des articles scannés très vite augmentaient le risque d’erreur, un indicateur mesurait si un objet avait été scanné en moins de 1,25 seconde après le précédent. De plus, la Cnil a estimé excessif de conserver toutes les données recueillies par le dispositif, ainsi que les indicateurs statistiques en découlant, pour tous les salariés et intérimaires, sur une durée de 31 jours.

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