Sur les chantiers de construction de maisons individuelles, le montage des charpentes entraîne un risque élevé de chute pour les salariés, en raison des travaux en hauteur. Une solution efficace pour réduire ce danger est de réaliser l'assemblage au sol. Exemple sur un chantier à Châteauneuf-sur-Sarthe, en compagnie de Jérôme Chouteau, contrôleur de sécurité à la Carsat Pays de la Loire, et Guillaume Mullard, conducteur de travaux et co-gérant d'ACB Construction.
Jérôme Chouteau, contrôleur de sécurité à la Carsat des Pays de la Loire : J'interviens sur le secteur du bâtiment et des travaux publics sur le Maine et Loire. L'objectif de cette matinée, c'était d'inviter l'ensemble des charpentiers du Maine et Loire pour leur présenter l'assemblage au sol et le levage d'une charpente de type industriel. Car aujourd'hui, ce qu'on peut constater sur chantier, c'est que les pratiques se font sans protection et de manière assez risquée puisque les salariés interviennent sur la maçonnerie avec un risque de chute.
Guillaume Mullard, cogérant de l'entreprise ACB : On est sur un chantier de quatre logements, des logements individuels qui sont constitués de quatorze fermettes chacun. Notre principe, c'est d'assembler au sol le bloc de fermettes et de le monter à la grue. Pour faire ça au préalable, on a besoin de vérifier que les abords sont accessibles, qu'il y ait la place suffisante. Après, on va installer des poutres en bois lamellé-collé, au sol, calées au niveau pour pouvoir assembler nos fermettes dessus. Ces deux éléments en bois nous permettent de reconstituer les têtes de mur au sol. Et on va pouvoir redistribuer toutes les fermettes, les contreventer et remettre les filantes. On va procéder par levage de demi-blocs. Lorsqu'on vient entre des murs maçonnés, on ne peut pas apporter le bloc complet parce qu'on risquerait de faire tomber les pignons maçonnés.
Jérôme Chouteau : En termes de prévention, les salariés, au lieu de passer 8 heures par jour en hauteur, ne passent plus qu'une heure puisque toute la phase d'assemblage se fait depuis le sol. Donc le risque de chute de hauteur est totalement supprimé. Pour les interventions qui restent à faire, notamment, fixer la charpente à la maçonnerie, c'est réalisé depuis des PIRL ou des échafaudages roulants depuis l'intérieur de l'ouvrage, donc le risque de chute d'hauteur est maîtrisé. D'un point de vue économique, on estime le gain à peu près à 20 %, que ce soit en terme de temps de travail, de moyens mis en œuvre. Le chantier le démontre : on est en maîtrise d'ouvrage publique, et pourtant, un charpentier qui procède à ce type de méthodologie a pris le marché. Donc, c'est certainement qu'il était le moins cher.
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