César Namysl, secrétaire général de la FNTR Loire, explique le rôle de son organisation dans un programme de la Carsat Rhône-Alpes.
Travail & Sécurité. César Namysl, vous êtes secrétaire général de la Fédération nationale des transports routiers sur le département de la Loire. Pouvez vous nous présenter votre organisation ?
César Namysl : Nous représentons les entreprises de transport routier, essentiellement des PME. Il y a 350 entreprises de transport routier sur le département et les entreprises adhérentes à la FNTR Loire représentent à peu près 80% des salariés du secteur et du département.
La Carsat Rhône-Alpes a lancé un programme à destination des entreprises du transport routier. Pouvez vous nous en parler ?
C. N. : Dès 2019, il y a eu de premiers échanges entre la FNTR Loire et la Carsat dans le but de faire progresser les entreprises de transport du département sur les démarches d'amélioration de la prévention. Avec un projet, qui a un premier volet d'accompagnement en terme de formation pour faire monter en compétence les entreprises de transport et leurs salariés sur ce thème de la prévention. Et un deuxième volet sur l'accompagnement financier pour du matériel ou des installations qui permettent d'améliorer le quotidien des salariés, des entreprises et des conducteurs.
Quel rôle a joué la FNTR Loire dans ce programme ?
C. N. : Le rôle de la FNTR Loire a surtout été un rôle de facilitateur. On les a aidés à identifier les entreprises dont les salariés pouvaient avoir des manipulations de marchandises et donc sujets potentiellement à des accidents ou à des maladies professionnelles.
Et pourquoi la FNTR Loire était elle bien placée pour jouer un rôle de facilitateur ?
C. N. Il y a quand même un lien de confiance qui s'établit entre les adhérents et la FNTR Loire dans un projet comme celui ci, et aussi pour la Carsat, c'est plus facile de s'adresser à nous qu'on puisse faire l'intermédiaire vis-à-vis des entreprises. Cela permet finalement de lever la barrière de défiance ou de crainte que peuvent avoir certains dirigeants habitués à ce que la Carsat les contacte plus dans un rôle de contrôle. Ça permet de lever cette barrière là.
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