On bascule sur une réunion de travail. « Elle n’a pas lieu toutes les semaines… c’est selon l’activité, l’actualité, la charge de chacun aussi. » Autour de la table, quatre des cinq ergonomes composant le cabinet. L’occasion pour chacun de partager avancées et évolutions des projets en cours et à venir. « On essaie aussi de se répartir la charge de travail, de présenter les nouveaux projets pour partager les points de vue », précise le dirigeant. Ce matin-là, il sera question d’aménagement d’espace, de conception ergonomique d’une ligne de production industrielle, de sensibilisation au travail sur écran, d’une étude de poste pour prévenir les TMS dans une bijouterie, d’un travail sur l’accessibilité, d’une demande d’une start-up qui souhaite améliorer les échanges inter-services, et d’un projet débloqué pour l’aménagement d’un siège social. « Pour ce dernier sujet, on a tout remis en question, remarque Cyril Joubert. Le client a tout arrêté pendant six mois pour réfléchir et se projeter sur l’analyse que nous avions réalisée. Il vient de nous refaire signe : on attend ses nouvelles directives et ses compléments avant de lancer les groupes de travail. »